Un petit village médiéval, en pleine campagne, au 16eme siècle. On entre dans le village, et u loin, on apperçoit en haut d'une colline un chateau délabré, lugubre. Une odeur de fleur se mèle à une odeur de sang pourri. Une petite fille qui pleure... Une ambiance teintée de folklore des pays de l'Est, des choeurs puissants, une orquestration magistrale pour ambiance orientale, sombre, vive et remplie de couleurs... The Scarlet Queen s'écoute d'une pièce, sans arret,ce conte médiéval vas nous raconter l'histoire de vampires. La richesse des compositions est énorme, l'album fait ressortir des instruments très divers (accordéons au rendz vous !!!). Les choeurs remplissent l'album d'une mélancolie poussée à bout par les mélodies calmes, sombres, posées... Cet album est à écouter dans le noir total, il ne faut de plus rien faire d'autre que de réver... Se laisser transporté par ce conte qui nous emmène sur la terre des vampires. Dès les premières notes, l'orquestration est magistrale, les instruments se mélant très biens les uns aux autres. Le mélange de l'électronique et du traditionnel est au rendez vous, et prouve que l'on peut faire de superbes ambiances avec des instruments peu communs. Chris Antoniou crée un véritable monde digne de la trilogie de Tolkien. Les choeurs de de l'orquestre d'Athènes s'alliant également avec les 4 chanteuses (dont Sapfo qui remplace Natalie Rassoulis).

Musique classique ?  Ou tout simplement Opéra Dark ? Il est difficile de classer cet album quelque part... Cet album n'est pas vraiment industriel, il est plus dark, folklorique, mais la richesse des compositions, et les quelques arrangements électroniques opérés ça et là donne un style particulier.  Laissez vous porter par le charme de Chaostar...