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VIP-Blog de lestat
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  • Créé le : 22/04/2005 17:53
    Modifié : 25/12/2007 13:51

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    Charles Baudelaire

    11/06/2005 01:01

    Charles Baudelaire


    Charles Baudelaire a eu une enfance malheureuse, parsemée de multiples tourments. Un jour il dit ces paroles :
    « Ma jeunesse ne fut qu’un ténébreux orage
    Traversé çà et là par de brillants soleils... »

    Charles Pierre Baudelaire est né le 9 avril 1821, 13 rue Hautefeuille à Paris. Il était le fils de Joseph-François Baudelaire (1759-1827), peintre et ancien précepteur du duc Praslin, ancien chef de bureau du Sénat impérial, et de Caroline Archenbaut-Dufaÿs(1794-1871).
    Le 10 février 1827, son père meurt alors que Charles Baudelaire n’avait que 6 ans.
    En 1828, sa mère se remarie avec le commandant Aupick et Charles Baudelaire commença à le détester peu après le mariage de sa mère. Ce fut son premier désespoir et plus tard il dit cette phrase : "Quand on a un fils comme moi, on ne se remarie pas."
    En 1832, Charles Baudelaire devient élève au Collège royal de Lyon. Il y est mis en pension.
    En 1836, il rentre au Collège Louis-le-Grand à Paris pour y apprendre le droit. Il a de très brillants résultats scolaires et obtient le premier prix de dessin. C’est à ce moment qu’il a commencé à écrire ses premiers vers avec des camarades. Il commence à lire des auteurs comme Chateaubriand et Sainte-Beuve.
    En 1837, il obtient le deuxième prix de vers latins au Concours général.
    En 1838, lorsqu’il visita une galerie de peinture, il remarqua un tableau de Delacroix (La Bataille de Taillebourg) qui lui plus beaucoup. Les autres, il ne les aimait pas. C’est à ce moment-là que commença sa grande passion pour Delacroix. Il écrit, fin 1838, un de ces premiers poèmes qui a des accents lamartiniens suite au souvenir de son émerveillement devant le lac d’Escoubous, au-dessus de Barèges. Il a à ce moment-là une nouvelle raison de vivre.
    En 1839, il obtient son baccalauréat. À ce moment, son beau-père voulait que Charles soit ambassadeur mais celui-ci ne voulait pas. Il voulait absolument être poète. Plus tard dans l’année, il rentre dans une classe de philosophie dont il trouve les cours pas très intéressants. Pendant les cours, il préfère lire les livres de Lamartine, Hugo, Musset qu’un externe lui apporte de l’extérieur de l’école et le 18 avril, Charles est renvoyé du Lycée.
    En 1840, Baudelaire quitte le cocon familial et rencontre Édouard Ourliac, Gérard de Nerval et
    Honoré de Balzac. Il va créer avec plusieurs de ses camarades un petit groupe baptisé "École normande". Ils vont écrire des poèmes et des petites chansons.
    En 1841, pour tenter de dompter ce beau-fils indigne, son beau-père de général l’embarque en juin, sur le ""Paquebot des Mers du Sud" pour un long voyage vers les Indes, mais, pris de nostalgie, il revient au bout de dix mois sans être parvenu à destination : son voyage s’arrêtera finalement à l’île Maurice. Ce voyage pourtant éveille en lui l’amour de la mer et de l’exotisme qui vont enrichir son inspiration. Il gardera de ce voyage le souvenir de "la belle Dorothée". Plusieurs poèmes comme L’Albatros ou Parfum exotique ont certainement été inspirés par ce voyage. À son retour, il demande sa part de l’héritage paternel pour vivre comme il l’entend.
    Il devient un dandy parisien, dépensant des sommes indécentes pour ses tenues excentriques ou l’acquisition de coûteuses œuvres d’art, s’installe à l’Hôtel Pimodan, dans l’île Saint-Louis, se lie avec Jeanne Duval en 1842, une jeune mulâtresse qui restera sa compagne jusqu’à sa mort, en dépit des crises qui secouent leur liaison. Elle lui inspirera de nombreux poèmes, dont La Chevelure et Le Serpent qui danse.
    En 1844, sa famille, alarmée par les dépenses du jeune homme qui a alors 23 ans, lui impose un conseil judiciaire qui limite l’argent qu’il peut toucher régulièrement : désormais, il va vivre misérablement.
    Le 30 juin 1845, Baudelaire fait une tentative de suicide.
    La même année, Baudelaire a déjà composé quelques pièces des Fleurs du mal. Il aide les créateurs du Corsaire Satan à écrire de petits articles et vit du journalisme d’art. Baudelaire publie sa première plaquette, Le Salon de 1845. Il s’y révéle critique de génie.
    En 1847, La Fanfarlo paraît dans Le Bulletin de la société des gens et des lettres. Cette même année, Baudelaire découvre l’oeuvre d’Edgar Poe (écrivain américain, 1809-1849). Il rencontre Marie Daubrun, une actrice dont les yeux lui inspirent en particulier Le Poison et Ciel brouillé.
    En 1848, il participe aux émeutes parisiennes et s’enthousiasme pour la Révolution. Mais son engagement est de courte durée. Il revient à la littérature et commence à traduire les oeuvres d’Edgar Poe qu’il a trouvées intéressantes, travail qu’il continuera jusqu’en 1865. Il devient l’un des directeurs du Salut public.
    En 1849, il s’éloigne progressivement de la politique. Pour lui le vrai combat est dans la poésie.
    En 1850, premiers troubles causés par la syphilis.
    En 1851, il écrira onze poèmes qui prendront place plus tard dans Les Fleurs du mal. Il rencontre Edgar Poe qui meurt le même année. Il dénonce le coup d’état de Louis-Napoléon Bonaparte. Il publie Du vin et du haschisch.
    En 1852, rupture avec Jeanne Duval et début de sa passion pour Apollonie Sabatier. Il lui envoie anonymement le premier poème qu’il a écrit pour elle. Il en enverra jusqu’en février 1854. Il créera plusieurs poèmes pour elle. Début de sa liaison avec Marie Daubrun dont il s’inspirera pour faire des poèmes qui prendront place dans Les Fleurs du Mal.
    En 1852 et 1853, premières publications d’une étude sur Edgar Poe et de la traduction de ses textes.
    Vers 1855, Baudelaire s’était épris de Mme Sabatier qui lui inspira plusieurs poèmes dont les Limbres qui feront partie plus tard des Fleurs du Mal.
    En 1856, première édition des Histoires extraordinaires écrites en 1840 par Edgar Poe et traduites par Baudelaire.
    En 1857, mort du général Aupick. Le 25 juin, première édition des Fleurs du mal qui contiennent tous les poèmes écrits par Baudelaire depuis 1840 paraît chez Poulet-Malassis et de Broise. Le 20 août, Baudelaire est condamné par la 6e chambre correctionnelle à 300 francs d’amende pour l’immoralité de certains de ses poèmes. Le 30 août, Baudelaire et Madame Sabatier deviennent amants pour une nuit. Pour soulager ses violents maux de tête, Baudelaire utilise l’opium, comme son contemporain Thomas de Quincey, dont il analyse les Confessions d’un mangeur d’opium dans Les Paradis artificiels.
    En 1858, Charles Baudelaire se réconcilie avec sa mère.
    En 1859, Baudelaire va voir sa mère à Honfleur et y écrit plusieurs poésies.
    En 1860, Baudelaire est accablé de dettes et il publie les Paradis artificiels.
    En 1861, la deuxième édition des Fleurs du mal parait enrichie de trente-cinq pièces nouvelles.
    En septembre 1862, parution de vingt et un Petits poèmes en prose dans la presse. Le 1er février 1863, faillite des éditions Malassis. En avril, il fait également paraître un long article sur Richard Wagner.
    En 1864, miné par la maladie, abusant de la drogue et couvert de dettes, Baudelaire quitte Paris et va se fixer à Bruxelles où il va essayer de gagner un peu d’argent en participant à des conférences et où il va essayer de vendre ses oeuvres complètes à un éditeur. À cause de son amertume et sa déception, il va écrire un pamphlet d’une rare violence : Pauvre Belgique !. Sa santé devient de plus en plus mauvaise et a de plus en plus recours à la drogue.
    En 1866, les Nouvelles Fleurs du mal paraissent dans le Parnasse contemporain. Chute de Baudelaire sur les marches de l’église Saint-Loup à Namur. Cette crise violente abat Baudelaire qui ne retrouve plus l’usage normal de la parole. Il sera soigné quelque temps à Bruxelles et en juillet, on le ramène à Paris, sa ville natale car il est devenu aphasique et paralysé. Publication des Épaves qui regroupent principalement des oeuvres condamnées et des vers de circonstance.
    Le 31 août 1867, Baudelaire meurt après une longue agonie dans une maison de santé à Paris. Le 2 septembre, il est inhumé au cimetière Montparnasse.
    En 1868, parution des Curiosités esthétiques et de L’Art romantique, poèmes qu’il avait écrits avant sa mort.
    En 1869, parution des Petits poèmes en prose dont une partie fut déjà publiée dans la presse en 1862.

    BIBLIOGRAPHIE
    Mystères galants des théâtres de Paris, 2 mars 1844.
    Privat d’Anglemont, 1844/1845.
    À une dame créole, 25 mai 1845, L’Artiste.
    Le salon de 1845, 1845.
    Don Juan eux Enfers, 1845, L’Artiste.
    A une Malabaraise, 1846, L’Artiste.
    Le Jeune enchanteur, février 1846, L’ Esprit public.
    Le salon de 1846, mai 1846.
    La Fanfarlo, 1ière édition, signé Charles Defayis, 1er janvier 1847, le Bulletin de la Société des Gens de lettres.
    Le vin de l’Assassin, novembre 1848, Echo des Marchands de vin.
    La Fanfarlo, 2ième édition, 1849, signé Charles Baudelaire, Veillées littéraires illustrées. Du vin et du haschich, 7, 8, 11 et 12 mars 1851, Le Messager de l’Assemblée.
    Les Limbes, 1851, Le Messager de l’Assemblée.
    Morale du joujou, 11 avril 1853, le Monde littéraire.
    L’exposition universelle, 1855.
    De l’essence du rire, juillet 1855, le Portefeuille.
    Les Fleurs du mal (1 ière édition), 25 juin 1857, édition Poulet-Malassis et de Broise.
    Le poème du haschisch, 1858.
    La lettre sur le salon de 1859, 1859, la Revue française.
    Les Paradis artificiels, 1860, édition Poulet-Malassis et de Broise.
    Les Fleurs du mal (2 ième édition), février 1861, édition Poulet-Malassis et de Broise.
    Richard Wagner, 1er avril 1861, Revue européenne.
    Richard Wagner et Tannhaüsser, 1861.
    Réflexions sur quelques-uns de mes contemporains, 1861.
    Petits poèmes en prose, novembre 1861, La Revue fantaisiste.
    Petits poèmes en prose, septembre 1862.
    Article nécrologique sur Eugène Delacroix, septembre et novembre 1863, L’Opinion nationale.
    Le Peintre de la vie moderne, 1863, Le Figaro.
    Petits poèmes en prose, février 1864, Le Figaro.
    Pauvre Belgique !, avril 1864.
    Le spleen de Paris, 1864.
    Exorde et notes pour les conférences données à Bruxelles, 1864.
    Les Épaves, février 1866.
    Les nouvelles fleurs du mal, 31 mars 1866, Parnasse contemporain.
    Oeuvres complètes de Charles Baudelaire, 1868/1870, Michel Lévy frères.
    L’Art romantique, 1869, Charles Asselineau.








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