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les vampire a travers les ages
03/07/2005 14:10
Depuis l'Antiquité à notre époque, les vampires ont peuplé nos croyances. Mais d'où viennent ils vraiment, et comment ont ils évolué au fil du temps ?
Vampire, n.m. Mort qui, selon certaines croyances populaires, sort de son tombeau pour aller aspirer le sang des vivants. (sens propre)
Origine du Vampirisme
Le vampirisme semble être né des croyances des pays slaves, d'où est aussi originaire Vlad Tepes (Dracula). Cependant, il est possible que ce mythe trouve ses origines dans la plus haute antiquité, comme l'indiquerait un vase préhistorique découvert en Perse qui serait orné d'un dessin représentant un homme aux prises avec un être monstrueux essayant de lui sucer le sang. Il est aussi dit que les premières traces écrites mentionnant des vampires remonterait au VIème siècle avant notre ère, et seraient d'origine chinoise.
Dans l'histoire gréco-romaine, on retrouve un certain nombre de créatures suceuses de sang (voir empuses et lamies). Les grecs croyaient également que les morts “préservés de toute corruption cadavérique” pouvaient sortir de leur tombe.
Le Moyen Age : Une Période Active Au XIème siècle, des rumeurs naissent autour de personnes mortes dont le corps aurait été retrouvé intactes dans leur cercueil. Cependant, malgré la réputation de "terre des vampires" de l'Europe de l'Est, c'est en Grande Bretagne qu'apparaissent les premières manifestations vampiriques (les vampires étaient appelés “cadaver sanguisugis” (morts qui sucent le sang)). D'après deux ouvrages de l'époque, le seul moyen de réellement tuer ces vampires serait de bruler les corps après les avoir transpercé par une épée. En 1484, L'Eglise tient à donné son avis sur ce mythe : “Malleus Maleficiarum”, approuvé par le pape Innocent VIII et qui conclut à la réalité des morts-vivants. On signale de nombreux cas de vampirismes durant les épidémies de peste, ainsi “Pour éviter le contagion, on se hâte d'enterrer les victimes de la maladie sans même s'assurer de leur mort clinique.” Et lorsque l'on trouve, quelques jours plus tard dans la tombe, des cadavres parfaitement conservés mais maculés de sang, il est évident que la première hypothèse serait qu'ils sont devenus des vampires alors que ces personnes ont plus probablement agonisé dans leur cercueil et se sont blessés en essayant vainement de se libérer.
France (1440) : Gilles de Rais, bourreau d'enfants, sera associé par J.-K Huysmans dans “Là-Bas” (1891) au vampirisme. Hongrie (1611) : La Comtesse Erzsébet Bathory est accusée, lors de son procès, d'avoir enlevé et vidé de leur sang plus de 300 jeunes filles. “Toutes les chroniques s'accordent à dire qu'elle prenait un vif plaisir à boire le sang de ses victimes et même à en remplir sa baignoire, dans le but de préserver le plus longtemps possible sa jeunesse et sa beauté (...). Pendant dix ans, des dizaines de jeunes filles, enchaînées dans les cachots du château, seront torturées avec raffinement et saignées à mort”.
Epoque Moderne Depuis le XVIIème siècle, la croyance s'est étendu jusqu'en Orient (dans l'Empire austro-hongrois, en Russie, dans les Balkans et en Grèce (broucoloques), en Pologne (Upirs), en Arabie (Ghorl)). Dans tous ces pays, les morts vivants sont appelés "vrukolokas" (comme les loup garous) et ce terme désigne des personnes qui se sont suicidées ou qui ont été excommuniées et n'ont pas été enterré en terre consacrée et qui sont devenus des démons sanguinaires.
A partir du XVIIIème siècle, “les trois caractéristiques qui donnent au vampire sa spécificité sont enfin réunies : le vampire est un “revenant en corps” et non un fantôme éthéré ou un démon, il sort la nuit de sa tombe pour sucer le sang des mortels afin de prolonger son existence posthume, enfin ses victimes deviennent à leur tour des vampires après leur mort”. L'élément le plus caractéristique du vampire est la soif terrible de sang qui nourrit sa vitalité et prolonge son existence.
De Nos Jours A notre époque, peu de cas de vampirismes sont déclarés. Peut etre est-ce du au fait de la découverte de la porphyrie, ou bien de la connaissance de l'impossibilité pour un mort de revenir à la vie. Néanmoins, le mythe persiste toujours à travers le cinéma , la télévision et la littérature.
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