ceci est l'un de mes deux signes préfèré
VIVE L'ANARCHIE!!!!!!!!! ( meme si je sais que ceci n'est que utopie dans un monde comme le notre)
Des générations d'hommes et de femmes
ont tenté, tant bien que mal,
d'émanciper leurs sociétés des jougs
de l'oppression et de l'exploitation.
L'égalité est vite devenue une idée-force
qui a guidé leurs pas et leurs actions.
Au cours de l'histoire s'est constitué, entre autres, le mouvement anarchiste sur des principes et des pratiques visant à la suppression de l'État et des classes économiques et sociales. L'originalité du mouvement anarchiste est d'avoir immédiatement saisi et dénoncé la non neutralité des institutions étatiques dans le combat engagé entre les forces de l'émancipation et celles de l'injustice ; d'avoir compris que l'État était loin d'être un simple outil utilisable à bon ou mauvais escient ; qu'il portait en lui les germes et la cause des divisions et des inégalités ; que le pouvoir n'a d'autre objet que... le pouvoir ; qu'il n'est pas un moyen mais une fin en soi.
Les anarchistes ont posé en parallèle l'abolition de l'exploitation économique et la suppression de la domination politique, considérant avec justesse qu'on ne s'empare jamais du pouvoir pour y renoncer, et qu'il faut donc renoncer au pouvoir.
L'anarchisme s'est vu rapidement confronté aux autres propositions d'organisation sociale parce qu'il a tout de suite affirmé la capacité des hommes à gérer directement leur travail, et celle des sociétés à s'auto-administrer, sans avoir recours aux spécialistes autoproclamés des gouvernements qui assoient leur domination au nom de Dieu, d'Allah, du Roi, du Parti, de la Patrie ou de la Démocratie.
Ce que certains appellent faiblesse chez l'anarchisme est en réalité sa force. Loin d'être une idéologie figée, il s'est toujours adapté à l'évolution des sociétés et des rapports sociaux, rappelant toujours, sous tous les régimes, la nécessité d'un changement social en profondeur. Prônant une révolution sociale organique, il fut et reste l'ennemi irréductible de tous les systèmes où persiste l'aliénation politique, économique et religieuse.
Ses moyens : la préparation aujourd'hui des bases et des pratiques qui devront régir les rapports dans la société de demain. L'entraide au lieu de la charité, la solidarité à la place de l'exclusion, l'autogestion pour en finir avec l'exploitation, le libre fédéralisme contre le totalitarisme des États.
Partisans d'un nouvel ordre libertaire et égalitaire, les anarchistes ne rêvent pas pour autant d'imposer un paradis terrestre.
Aucune organisation sociale ne peut être parfaite, aucun système ne peut être achevé. S'opposer à une perpétuelle évolution nécessiterait d'employer les méthodes aveugles et totalitaires des régimes qui, à travers le monde, tiennent les peuples en esclavage, au nom de Dieu, du Parti ou de l'économie de marché (parfois même les trois à la fois !).
L'anarchisme n'est pas une fin de l'histoire, mais un mode de résolution du problème social autant qu'une recherche pratique permanente d'harmonie entre responsabilité et liberté, entre individu et société.