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VIP-Blog de lestat
  • 91 articles publiés dans cette catégorie
  • 1716 commentaires postés
  • 1 visiteur aujourd'hui
  • Créé le : 22/04/2005 17:53
    Modifié : 25/12/2007 13:51

    Garçon (20 ans)
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    [ Poéme texte citation ] [ Anne Rice ] [ mes amis, moi et ma vie ] [ dessin & dessinateur ] [ Musique ] [ divers sujets ] [ films&serieTV ] [ occulte & mythes ]

    Casse tête

    12/06/2005 19:06

    Casse tête


    Casse tête posé par Albert Einstein (selon lui 98 % des gens sont incapables de le résoudre et de l'expliquer)

    Il y a 5 maisons alignées de couleurs différentes.

    Dans chaque maison vit une personne de nationalité différente.

    Chaque personne boit une boisson, fume un type de cigarette et élève un animal différent.

    Vous devez trouver qui élève les poissons ? Indices :

    1) l'anglais vit dans la maison rouge -

    2) le Suédois élève des chiens

    3) Le danois boit du thé

    4) La maison verte est juste à gauche de la maison blanche -

    5) Le propriétaire de la maison verte bois du café -

    6) Le fumeur de Pall Mall élève des oiseaux

    7) Le propriétaire de la maison jaune fume des Dunhills -

    8) L'homme qui vit dans la maison du centre boit du lait -

    9) Le Norvégien vit dans la première maison -

    10) L'homme qui fume des Blends vis à côté de celui qui élève des chats

    11) La personne qui élève des chevaux vit à côté du fumeur de Dunhills -

    12) L'homme qui fume des Blue Masters boit de la bière

    13) L'allemand fume des Prince

    14) Le Norvégien vit à côté de la maison bleue -

                 15) L'homme qui fume des Blends a un voisin qui boit de l'eau

     

    g réussi a trouvé non sans mal mais g fini par y arrivé.    BONNE CHANCE a vous.








    une chanson

    12/06/2005 03:00

    une chanson


    UNE CHANSON

    ==>Qui vous rappelle une ex-copine: l'instan funébre de dark sanctuary

    ==>Qui vous rappelle un(e) ex ami(e): ...


    ==>Qui vous fait pleurer: aucune ne me fé pleuré mé "lamentation" de Chaostar me rend assé triste

    ==>Qui vous fait rire: "J'ai pa d'ami" une parodie de choun

    ==>Que vous écoutez le plus en ce moment: "Holy thunderforce" de Rhapsody

    ==>Qui vous fait réfléchir sur le monde: plusieur chansons de tryo

    ==>Qui en dit beaucoup sur vous:   ...

    ==>Qui vous rapelle celle que vous aimez: ...


    ==>Que vous auriez aimé écrire: "Dead Boy's Poem" de Nightwish

    ==>Que vous ne voulez plus jamais entendre: "un monde parfai" l me soule tro

    ==>Que vous voudriez qu'on joue à vos funerailles: "Cry for the moon" de Epica

    ==>Que vous voulez entendre à votre mariage: je ne compte pa me marier

    ==>Qui fait que vos amis pensent a vous lorqu'il l'entendent: n'en c rien du tout


    ==>Que vous aimé mais qui vous rend nostalgique maintenant: "The Verve" de Bittersweet Symphony (c la BO de sexe intention)


    ==>Pour laquelle vous feriez n'importe quoi pour l'écouter en live: n'importe kel chanson de Cradle of Filth


    ==>Qui vous rapelle votre enfance: les générik de dessins animés: dbz, les chevaliers du zodiaque, etc...

    ==>Dont vous aimez les paroles: "Cet Enfer Au Paradis" de Dark Sanctuary

    ==>Avec laquelle vous aimez vous endormir: n'importe kel chanson de Nigthwish, Leaves'eyes, Dark Santuary et Rhapsody

    ==>Avec laquelle vous aimez vous réveillez: "Sweet Dreams" de Manson

    ==>Qui vous rapelle votre 1ère accrochage amoureux:...

    ==>Qui vous fait pensez à la solitude: L'Instant Funebre" de Dark sanctuary


    ==>Qui vous rapelle votre meilleur(e) ami(e):....

    ==>Que vous pouvez chantez parfaitement: "l'hymne de nos campagne" et "la main verte" de Tryo

    ==>Que vous fait pensez à une personne qui vous manque: ....

    ==>Dont vous aimez l'instrumental: alor la y en a plin

    ==>Sur laquelle vous aimeriez faire l'Amour: "Fantasmic" de Nigthwish








    Charles Baudelaire

    11/06/2005 01:01

    Charles Baudelaire


    Charles Baudelaire a eu une enfance malheureuse, parsemée de multiples tourments. Un jour il dit ces paroles :
    « Ma jeunesse ne fut qu’un ténébreux orage
    Traversé çà et là par de brillants soleils... »

    Charles Pierre Baudelaire est né le 9 avril 1821, 13 rue Hautefeuille à Paris. Il était le fils de Joseph-François Baudelaire (1759-1827), peintre et ancien précepteur du duc Praslin, ancien chef de bureau du Sénat impérial, et de Caroline Archenbaut-Dufaÿs(1794-1871).
    Le 10 février 1827, son père meurt alors que Charles Baudelaire n’avait que 6 ans.
    En 1828, sa mère se remarie avec le commandant Aupick et Charles Baudelaire commença à le détester peu après le mariage de sa mère. Ce fut son premier désespoir et plus tard il dit cette phrase : "Quand on a un fils comme moi, on ne se remarie pas."
    En 1832, Charles Baudelaire devient élève au Collège royal de Lyon. Il y est mis en pension.
    En 1836, il rentre au Collège Louis-le-Grand à Paris pour y apprendre le droit. Il a de très brillants résultats scolaires et obtient le premier prix de dessin. C’est à ce moment qu’il a commencé à écrire ses premiers vers avec des camarades. Il commence à lire des auteurs comme Chateaubriand et Sainte-Beuve.
    En 1837, il obtient le deuxième prix de vers latins au Concours général.
    En 1838, lorsqu’il visita une galerie de peinture, il remarqua un tableau de Delacroix (La Bataille de Taillebourg) qui lui plus beaucoup. Les autres, il ne les aimait pas. C’est à ce moment-là que commença sa grande passion pour Delacroix. Il écrit, fin 1838, un de ces premiers poèmes qui a des accents lamartiniens suite au souvenir de son émerveillement devant le lac d’Escoubous, au-dessus de Barèges. Il a à ce moment-là une nouvelle raison de vivre.
    En 1839, il obtient son baccalauréat. À ce moment, son beau-père voulait que Charles soit ambassadeur mais celui-ci ne voulait pas. Il voulait absolument être poète. Plus tard dans l’année, il rentre dans une classe de philosophie dont il trouve les cours pas très intéressants. Pendant les cours, il préfère lire les livres de Lamartine, Hugo, Musset qu’un externe lui apporte de l’extérieur de l’école et le 18 avril, Charles est renvoyé du Lycée.
    En 1840, Baudelaire quitte le cocon familial et rencontre Édouard Ourliac, Gérard de Nerval et
    Honoré de Balzac. Il va créer avec plusieurs de ses camarades un petit groupe baptisé "École normande". Ils vont écrire des poèmes et des petites chansons.
    En 1841, pour tenter de dompter ce beau-fils indigne, son beau-père de général l’embarque en juin, sur le ""Paquebot des Mers du Sud" pour un long voyage vers les Indes, mais, pris de nostalgie, il revient au bout de dix mois sans être parvenu à destination : son voyage s’arrêtera finalement à l’île Maurice. Ce voyage pourtant éveille en lui l’amour de la mer et de l’exotisme qui vont enrichir son inspiration. Il gardera de ce voyage le souvenir de "la belle Dorothée". Plusieurs poèmes comme L’Albatros ou Parfum exotique ont certainement été inspirés par ce voyage. À son retour, il demande sa part de l’héritage paternel pour vivre comme il l’entend.
    Il devient un dandy parisien, dépensant des sommes indécentes pour ses tenues excentriques ou l’acquisition de coûteuses œuvres d’art, s’installe à l’Hôtel Pimodan, dans l’île Saint-Louis, se lie avec Jeanne Duval en 1842, une jeune mulâtresse qui restera sa compagne jusqu’à sa mort, en dépit des crises qui secouent leur liaison. Elle lui inspirera de nombreux poèmes, dont La Chevelure et Le Serpent qui danse.
    En 1844, sa famille, alarmée par les dépenses du jeune homme qui a alors 23 ans, lui impose un conseil judiciaire qui limite l’argent qu’il peut toucher régulièrement : désormais, il va vivre misérablement.
    Le 30 juin 1845, Baudelaire fait une tentative de suicide.
    La même année, Baudelaire a déjà composé quelques pièces des Fleurs du mal. Il aide les créateurs du Corsaire Satan à écrire de petits articles et vit du journalisme d’art. Baudelaire publie sa première plaquette, Le Salon de 1845. Il s’y révéle critique de génie.
    En 1847, La Fanfarlo paraît dans Le Bulletin de la société des gens et des lettres. Cette même année, Baudelaire découvre l’oeuvre d’Edgar Poe (écrivain américain, 1809-1849). Il rencontre Marie Daubrun, une actrice dont les yeux lui inspirent en particulier Le Poison et Ciel brouillé.
    En 1848, il participe aux émeutes parisiennes et s’enthousiasme pour la Révolution. Mais son engagement est de courte durée. Il revient à la littérature et commence à traduire les oeuvres d’Edgar Poe qu’il a trouvées intéressantes, travail qu’il continuera jusqu’en 1865. Il devient l’un des directeurs du Salut public.
    En 1849, il s’éloigne progressivement de la politique. Pour lui le vrai combat est dans la poésie.
    En 1850, premiers troubles causés par la syphilis.
    En 1851, il écrira onze poèmes qui prendront place plus tard dans Les Fleurs du mal. Il rencontre Edgar Poe qui meurt le même année. Il dénonce le coup d’état de Louis-Napoléon Bonaparte. Il publie Du vin et du haschisch.
    En 1852, rupture avec Jeanne Duval et début de sa passion pour Apollonie Sabatier. Il lui envoie anonymement le premier poème qu’il a écrit pour elle. Il en enverra jusqu’en février 1854. Il créera plusieurs poèmes pour elle. Début de sa liaison avec Marie Daubrun dont il s’inspirera pour faire des poèmes qui prendront place dans Les Fleurs du Mal.
    En 1852 et 1853, premières publications d’une étude sur Edgar Poe et de la traduction de ses textes.
    Vers 1855, Baudelaire s’était épris de Mme Sabatier qui lui inspira plusieurs poèmes dont les Limbres qui feront partie plus tard des Fleurs du Mal.
    En 1856, première édition des Histoires extraordinaires écrites en 1840 par Edgar Poe et traduites par Baudelaire.
    En 1857, mort du général Aupick. Le 25 juin, première édition des Fleurs du mal qui contiennent tous les poèmes écrits par Baudelaire depuis 1840 paraît chez Poulet-Malassis et de Broise. Le 20 août, Baudelaire est condamné par la 6e chambre correctionnelle à 300 francs d’amende pour l’immoralité de certains de ses poèmes. Le 30 août, Baudelaire et Madame Sabatier deviennent amants pour une nuit. Pour soulager ses violents maux de tête, Baudelaire utilise l’opium, comme son contemporain Thomas de Quincey, dont il analyse les Confessions d’un mangeur d’opium dans Les Paradis artificiels.
    En 1858, Charles Baudelaire se réconcilie avec sa mère.
    En 1859, Baudelaire va voir sa mère à Honfleur et y écrit plusieurs poésies.
    En 1860, Baudelaire est accablé de dettes et il publie les Paradis artificiels.
    En 1861, la deuxième édition des Fleurs du mal parait enrichie de trente-cinq pièces nouvelles.
    En septembre 1862, parution de vingt et un Petits poèmes en prose dans la presse. Le 1er février 1863, faillite des éditions Malassis. En avril, il fait également paraître un long article sur Richard Wagner.
    En 1864, miné par la maladie, abusant de la drogue et couvert de dettes, Baudelaire quitte Paris et va se fixer à Bruxelles où il va essayer de gagner un peu d’argent en participant à des conférences et où il va essayer de vendre ses oeuvres complètes à un éditeur. À cause de son amertume et sa déception, il va écrire un pamphlet d’une rare violence : Pauvre Belgique !. Sa santé devient de plus en plus mauvaise et a de plus en plus recours à la drogue.
    En 1866, les Nouvelles Fleurs du mal paraissent dans le Parnasse contemporain. Chute de Baudelaire sur les marches de l’église Saint-Loup à Namur. Cette crise violente abat Baudelaire qui ne retrouve plus l’usage normal de la parole. Il sera soigné quelque temps à Bruxelles et en juillet, on le ramène à Paris, sa ville natale car il est devenu aphasique et paralysé. Publication des Épaves qui regroupent principalement des oeuvres condamnées et des vers de circonstance.
    Le 31 août 1867, Baudelaire meurt après une longue agonie dans une maison de santé à Paris. Le 2 septembre, il est inhumé au cimetière Montparnasse.
    En 1868, parution des Curiosités esthétiques et de L’Art romantique, poèmes qu’il avait écrits avant sa mort.
    En 1869, parution des Petits poèmes en prose dont une partie fut déjà publiée dans la presse en 1862.

    BIBLIOGRAPHIE
    Mystères galants des théâtres de Paris, 2 mars 1844.
    Privat d’Anglemont, 1844/1845.
    À une dame créole, 25 mai 1845, L’Artiste.
    Le salon de 1845, 1845.
    Don Juan eux Enfers, 1845, L’Artiste.
    A une Malabaraise, 1846, L’Artiste.
    Le Jeune enchanteur, février 1846, L’ Esprit public.
    Le salon de 1846, mai 1846.
    La Fanfarlo, 1ière édition, signé Charles Defayis, 1er janvier 1847, le Bulletin de la Société des Gens de lettres.
    Le vin de l’Assassin, novembre 1848, Echo des Marchands de vin.
    La Fanfarlo, 2ième édition, 1849, signé Charles Baudelaire, Veillées littéraires illustrées. Du vin et du haschich, 7, 8, 11 et 12 mars 1851, Le Messager de l’Assemblée.
    Les Limbes, 1851, Le Messager de l’Assemblée.
    Morale du joujou, 11 avril 1853, le Monde littéraire.
    L’exposition universelle, 1855.
    De l’essence du rire, juillet 1855, le Portefeuille.
    Les Fleurs du mal (1 ière édition), 25 juin 1857, édition Poulet-Malassis et de Broise.
    Le poème du haschisch, 1858.
    La lettre sur le salon de 1859, 1859, la Revue française.
    Les Paradis artificiels, 1860, édition Poulet-Malassis et de Broise.
    Les Fleurs du mal (2 ième édition), février 1861, édition Poulet-Malassis et de Broise.
    Richard Wagner, 1er avril 1861, Revue européenne.
    Richard Wagner et Tannhaüsser, 1861.
    Réflexions sur quelques-uns de mes contemporains, 1861.
    Petits poèmes en prose, novembre 1861, La Revue fantaisiste.
    Petits poèmes en prose, septembre 1862.
    Article nécrologique sur Eugène Delacroix, septembre et novembre 1863, L’Opinion nationale.
    Le Peintre de la vie moderne, 1863, Le Figaro.
    Petits poèmes en prose, février 1864, Le Figaro.
    Pauvre Belgique !, avril 1864.
    Le spleen de Paris, 1864.
    Exorde et notes pour les conférences données à Bruxelles, 1864.
    Les Épaves, février 1866.
    Les nouvelles fleurs du mal, 31 mars 1866, Parnasse contemporain.
    Oeuvres complètes de Charles Baudelaire, 1868/1870, Michel Lévy frères.
    L’Art romantique, 1869, Charles Asselineau.








    effet d'optique

    21/05/2005 23:29

    effet d'optique


    faite le sa marche






    kelkes régles

    21/05/2005 22:39

    kelkes régles


    Article 1: Énoncé de l'amour: Le baiser

    1: Un baiser sur la main: Je t'adore.
    2: Un baiser sur la joue: Je veux juste qu'on reste amis.
    3: Un baiser dans le cou: Je te veux.
    4: Un baiser sur les lèvres: Je t'aime.
    5: Un baiser aux oreilles: Je ne fais que jouer.
    6: Un baiser autrepart: Ne le/la laisse pas aller trop loin.
    7: Fixe tes yeux: Embrasse-moi.
    8: Joue avec tes cheveux: Ne peux vivre sans toi.
    9: Mets ses mains sur tes hanches: Ne peut te laisser partir.




    Article 2 : Les 3 étapes.

    1: Pour les filles : Si un garçon est méchant avec toi, frappe-le.
    2: Pour les gars : Si une fille te frappe, embrasse-la.
    3:Gars et Filles : Fermez les yeux lorsque vous embrassez, ce n'est pas beau de regarder.




    Article 3: Les commandements.

    1: Ne serrez pas trop fort lorsque vous embrassez.
    2: Ne pas demander un baiser, simplement tu le donneras ou le receveras.
    3: Embrasse à chaque opportunités que tu auras.

    *N'oubliez pas*
    Une pêche est une pêche. Une plume est une plume.
    Un baiser sans la langue n'est pas un baiser. Alors ouvre la bouche, ferme les yeux et donne un bon exercice à ta langue!!!







    mon deuxiéme piercing

    20/05/2005 18:44

    mon deuxiéme piercing


    voilà j'ai enfin un autre piercing un anneau a la lévre. sur la photo je vien de me le faire et la lévre est un peu gonflé mais je n'est pas eu mal.

     Nésité pas a dire ce que vous en pensé.








    scarification

    24/04/2005 18:24

    scarification


    voici une jolie scarification. sa doit faire sacrément mal quand méme.








    no coment

    24/04/2005 00:30

    no coment


    je pense que l'image parle d'elle méme








    proverbe chinoi

    24/04/2005 00:28

    proverbe chinoi


      






    l'inquisition une période facinante

    24/04/2005 00:17

    l'inquisition une période facinante


    L'inquisition est née à la charnière des 12ème et 13ème siècles (1231) et désigne le tribunal spécial institué par la papauté pour répondre au défi de l'hérésie cathare au moyen d'une procédure particulière, l'enquête appelée " inquisitio ". La procédure inquisitoriale a été introduite devant les tribunaux ecclésiastiques par Innocent III. Elle disparut au 18ème siècle sauf en Espagne où elle se maintint, un temps, sous une forme politique.

    1) Un inquisiteur : Bernard Guy

    Bernard Guy, moine dominicain du 14ème siècle a rempli les fonctions d'inquisiteur pendant près de 17 ans et a également été l'auteur d'un traité uniquement destiné à ses collègues : " le manuel de l'inquisiteur ". Dans ce manuel, il y traite les différentes formes d'hérésies et enseigne l'art de reconnaître, de démasquer et de condamner un hérétique. " La mission de l'inquisiteur est l'éradication de l'hérésie. Or, l'hérésie ne peut être détruite si les hérétiques ne le sont pas. Et les hérétiques ne peuvent être détruits si ,avec eux, on ne détruit pas aussi ceux qui les hébergent, qui sympathisent avec eux "
    Le manuel de l'inquisiteur expose également le portait de l'inquisiteur modèle : zélé, courageux, perspicace, circonspect, ignorant la colère et la haine ; on y trouve aussi la réalisation d'un procès en hérésie et la manière dont traiter les hérétiques incorrigibles, ceux qu'il fallait éliminer jusqu'à la peine de mort pour que cette " maladie contagieuse " n'atteigne pas la Communauté religieuse. Selon Bernard Guy, la loyauté au pape est le commandement suprême, l'obéissance est la vertu la plus sacrée.
    (NB. Ce personnage est bien connu aujourd'hui, grâce à sa représentation cinématographique dans le film "le nom de la rose", tiré du roman de Umberto Eco. Il y est opposé au franciscain Guillaume de Baskerville, joué par Sean Connery. TJ)

    2) Fonctionnement de l'inquisition médiévale

    Les tribunaux ont été conçus par le pape Innocent III : ceux-ci avaient pour but de débusquer les hérétiques, les mettre en accusation et les inciter à revenir à la foi catholique. Pour ce faire, l'inquisiteur se déplaçait et recherchait les hérétiques en faisant des enquêtes locales. Soupçonnant leur présence dans tel ou tel lieu, celui-ci, accompagné de ses assesseurs, annonçait sa venue aux autorités religieuses qui allaient prévenir la population. Au peuple assemblé, l'inquisiteur délivrait alors un sermon sur la foi appelé " sermon général " , se terminant par un double appel incitant vivement les fidèles à dénoncer toute existence d'hérésie dans la région ainsi que les hérétiques à se présenter devant le tribunal (la spontanéité de la démarche leur offrant une certaine indulgence). Pour ces démarches, un délai était fix,é appelé " temps de grâce". Durant cette période, l'inquisiteur enregistrait les dénonciations et entendait les confessions. A l'issue de ce délai, il retournait de nouveau à la recherche de ses justiciables, grâce à l'acquis des informations antérieures. S'ensuivait alors le véritable procès inquisitorial : l'accusé, le plus souvent arrêté, était cité à comparaître, parfois accompagné de témoins.
    La procédure était enregistrée dans son intégralité et chacun devait certifier sa déposition à l'issue de la séance. La preuve essentielle de la culpabilité semblait résider dans l'aveu fait par l'accusé de sa faute. Pour l'obtenir, l'inquisiteur devait déjouer l'habilité de l'accusé.
    Si les interrogatoires n'aboutissaient pas à l'aveu, l'inquisiteur avait alors recours à la torture. L'accusé était d'abord amené dans la chambre de torture, où les instruments lui étaient montrés et expliqués dans leur fonctionnement. Ce premier acte était souvent suffisant pour faire tomber les moins endurcis. Dans un second temps, le patient, déshabillé et attaché, était alors soumis à la torture. Sous la torture, il lui arrivait d'avouer des crimes qu'il n'avait même jamais commis. L'inquisiteur y jouait un rôle actif : amener le patient à des aveux rapides et complets. Si l'accusé persistait, alors la condamnation était prononcée car il n'y avait pas de divergence vis à vis de " l'unique véritable foi chrétienne." Ce principe reposait sur le fait que tout être de Dieu a reçu l'esprit de Dieu et, l'esprit de Dieu est si déterminant qu'il n'est pas possible de s'en écarter. S'il s'en écarte et nuit à la Communauté des croyants, alors le diable est présent en lui. Il convient donc de briser l'obstination du diable y comprit par la torture. Seule une véritable " Ascèse " ( discipline de vie ; ensemble d'exercices physiques et moraux pratiqués en vue d'un perfectionnement spirituel) rigoureuse peut sauver l'âme.
    L'aveu obtenu sous la torture était cependant insuffisant car il devait être confirmé hors de la torture pour être pris en compte dans la procédure.
    L'inquisiteur était à la fois accusateur et juge. L'accusé, quant à lui ,ne disposait pas d'avocat car celui qui prêtait son concours à un hérétique était supposé hérétique lui-même. L'hérétique devait donc se défendre par lui-même et l'une des méthodes les plus efficaces consistait à démontrer si possible que les accusations avaient été portées par des témoins qui entretenaient de l'inimité contre soi.
    Si l'accusé était reconnu innocent, il était absous et relâché. Dans l'autre cas, il se voyait condamner à une peine, notamment le port de tenue de pénitent, le bannissement, la détention, enfin le bûcher pour les hérétiques invétérés ou récidivistes,
    Ce système se fondait sur la peur et récompensait la délation. La technique de l'interrogatoire menait à des résultats absurdes et macabres qui renversaient la logique et le droit.

    3) " Le Salut passe au-dessus des vies humaines "

    " Il n'y a qu'un chemin, celui qui l'Eglise définit. Elle détient la seule vérité possible, celle de Dieu et elle a été chargée de l'annoncer à tous les hommes sans exception". En effet, l'homme au Moyen-Age était préoccupé par le Salut de son âme et cherchait par conséquent à l'obtenir. Les inquisiteurs étaient, quant à eux, convaincus d'exercer leur mission sincèrement. Leur but était d'obtenir l'aveu qui donne accès à la miséricorde de Dieu, se battre pour l'âme de l'homme pour qu'il ait le Salut éternel. Par conséquent, les châtiments infligés avaient pour objet non pas de punir, encore moins de venger la société, mais de racheter des égarés ; d'où les amendes, les pèlerinages et autres sanctions d'ordre spirituel. Ceux-ci étaient infligés non seulement pour " leur propre Salut mais pour l'édification du peuple catholique tout entier". En effet, le bûcher n'était pas considéré comme primaire, ni cruel mais comme une purification car il éliminerait " cette saleté, cette contagion. ". " Brûler l'hérétique, c'est non seulement le détruire mais réduire à néant jusqu'au souvenir de son crime contre Dieu et la foi."

    Remarquons que la procédure inquisitoriale est doublement contradictoire. En effet, d'une part elle porte atteinte à la gloire de Dieu qui Seul a le pouvoir de juger ; d'autre part, elle réduit Son intelligence à la nôtre, Lui contestant le droit de laisser le choix à d'autres et à Le respecter autant que Lui et Lui seul le jugera bon.

    4) L'hérétique

    La bonne nouvelle lui est parvenue ; il a été chrétien et a refusé l'obéissance de l'Eglise; il s'est montré très sourd à la parole divine, l'interprétant à son idée, refusant l'intermédiaire des prêtres et de l'ordre voulu par Dieu dont le roi est garant. L'hérésie était un défi à l'ordre, celui de l'Eglise comme celui de l'Etat.
    " Tolérer d'autres religions serait en fait admettre qu'il y a plusieurs vérités. Une idée inconcevable au Moyen-Age. Car la tolérance n'est, pense t-on, qu'un autre nom pour l'indifférence "







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