lestat blog : , Bienvenue à vous dans mon univers!!! (40)

Le Moyen-Age est riche des histoires de magies issues de l'Antiquité et des croyances populaires venues des Celtes, des Germains ou des Gaulois. Les traditions juives et arabes ont également eu une influence notable. Ainsi, l'enseignement secret de la Kabbale des juifs et la magie astrale et talismanique des Arabes se sont-ils largement répendus. a cette époque, la sorcellerie allait main dans la main avec la science et de nombreux phénomènes non encore élucidés s'expliquaient par le surnaturel.

LA SORCELLERIE ET L'EGLISE :

Les sorciers s'adonnaient à la nécromancie et ils étaient réputés capables de contrôler les éléments. Leurs pratiques de divination passaent par l'interrogation des mirroirs et l'interprétation des rêves. La possession démoniaque, les sorts de maladie et de mort relevaient également de leur compétence. Afin d'échapper aux poursuites de l'Inquisition, la sorcellerie se réfugia au sein même de l'Eglise. La christianisation des païens entraîna l'intégration de procédés et d'actions magiques toujours plus nombreux dans la liturgie et les rituels de l'Eglise.

LA SORCELLERIE DES PRETRES :

Dans l'Eglise chrétienne, la Bible et les psaumes étaient manipulés comme des textes magiques, les médailles représantant des saint étaient traités comme des amulettes, les reliques remplaçaient les fétiches, les représentations de Dieu supplantaient les idoles. La Bible et les psaumes servirent même à fabriquer des livres et des formules magiques ( Note : la plupart des plus grands livres de magie ont été ecrit par des prêtres ). Pour chasser le démon, les exorcistes utilisaient lles psaumes et des citations bibliques. Le signe de croix, l'aspersion d'eau bénite et l'imposition de l'hostie servaient à éloigner l'esprit malin. La sorcellerie des prêtres était un domaine particulierement critique. Lorsqu'un prêtre chassait le démon d'un possédé, il prouvait, de fait, qu'il était capable de contrôler les démons. Les sorciers prétendaient, eux aussi, contrôler les démons, et qui est capables de chasser un démon est également capable de l'invoquer. On retrouve ainsi l'ambivalence classique du chamanisme : le chaman soigne et pratique la sorcellerie, il peut guérir les malades par la magie comme il peut rendre malade et même tuer les bien portants. Les prêtres sorciers pouvaient être soupçonnés de la même manière, mais l'aveugle croyance que le peuple avait mit en son Eglise fit que seuls ceux traités comme hérétiques furent brûlés et jugés. Ainsi, cette "erreur" à permis à la sorcellerie de continuer à se répendre par le biais des livres et écrits de ces prêtres sorciers.

La magie chrétienne: La magie crétienne adopta une forme spécifique autorisant le surnaturel. Les théologiens scolastiques se virent dès lors confier la tâche quasiment in soluble de séparer les actes de magie chrétiens, et donc autorisés, des actes non chrétiens et donc interdit parce que diaboliques ( Alors que rappelons le, il s'agissait de la même chose...). Le probleme devint particulièrement épineux lorsqu'il fut question des miracles. Des phénomènes cosidérés comme des miracles et des preuves de la puissance divine dans un contexte religieux, pouvaient tout à fait devenir l'oeuvre du diable dans un contexte paganisme. Afin d'anéantir les rituels " démoniques" qui se tenaient sur les lieux de cultes païens, de nombreuses églises y furent érigées au Moyen Age. ( Exemple: Allée couverte de La Hougue Bie (Jersey, vers 3500 av J-C.))

LE CAS DE SYLVESTRE II :

Au Moyen-Age, même les papes s'addonaient à la magie. Ainsi, les choses les plus étonnantes furent dites au sujet de Gerbert d'Aurillac, le futur pape Sylvestre II (999-1003). Gerbert d'Aurillac alla en Espagne où il étudia chez les savants arabes. Il introduisit en France les échecs et les chiffres arabes. Alors archevêque de Reims, il fit construire un astrolabe, une horloge à balancier et des orgues hydrauliques.
Après sa mort, d'innombrables histoires circulèrent sur sa fréquentation des démons. Il aurait subtilisé, par la ruse, le livre de sorcellerie d'un philosophe qui décrivait la totalité des arts occultes. Menacé par le philosophe, il aurait alors promis son âme au diable si ce dernier le délivrait de son poursuivant. Ainsi fut fait et Gerbert connut, avec l'aide du malin, une étonnante ascension professionnelle. Pour prévoir l'avenir, il reçut une mystérieuse tête de bronze qui répondait à toutes les questions par " oui" ou par "non".
En fait , cette tête de bronze, il la fit construire en appliquant ce qu'il avait appris auprès des astronomes arabes. Propriété de Francis Bacon, puis d'Albert le Grand, elle fut perdue ensuite.
Aux histoires autour de Gerbert d'Aurillac se mèlent de nombreuses légendes plus anciennes. Ainsi, la tête parlante pour prédire l'avenir évoque celle de Bran dans la mythologie irlandaise, ou encore, celle de Mimir chez les Germains.

LANGAGES SECRETS :

Au Moyen-Age, la mgie fut adoptée par les cercles d'érudits comme l'une des branches de la science. Tout d'abord, les phénomènes inexpliquables furent traités par la théorie, mais à partir du XIIIe siecle, l'expérimentation prit une part de plus en plus importante dans le processus. C'est surtout dans le domaine de l'alchimie que la magie expérimentale connut sont plus grand essor. Les résultats étaient dûment consignés afin de pouvoir être transmis plus facilement aux adeptes, les aspirant au statut d'initiés. Des langages secrets durent inventés pour échappe aux menaces de l'Inquisition, mais aussi pour renforcer "l'ésotérisme" propre à la discipline. L'alchimie, toujours elle, dévelloppa un langage parfaitement hermétique, fait de circonlocutions symboliques et d'allégories. Il soulignait avec force que le savoir véhiculé était à la fois secret et dificile à appréhender.

Bienvenue à vous dans mon univers!!!

blog de Cédric

pub

Ma Vampirella

La sorcellerie au moyen age

petite question

admiré

booster blog

mauvaise nouvel

dessin de Boris Vallejo

dessin de Boris Vallejo